Diminuer vos impôts avec le déficit foncier

Lorsqu’un investisseur a des charges annuelles de propriété (travaux, charges d’entretien, taxe foncière, frais de gérance, intérêts…) plus importantes que les revenus fonciers encaissés, l’investisseur se retrouve dans une situation de déficit foncier. Le déficit foncier est un dispositif qui s’applique aux logements anciens, en vue d’y réaliser des travaux.

Comment ça marche ?

Vous devez conserver toutes les factures pour justifier vos déclarations. Vous pourrez ainsi déduire toutes vos charges à savoir : assurance pour loyers impayés, taxe foncière, charges de copropriétés (sauf celles récupérées sur le locataire), les travaux d’entretien, de rénovation (mise aux normes de l’électricité, isolation thermique…), installation d’une chaudière, de nouvelles fenêtres…, les frais de diagnostics obligatoires (amiante, termites, performance énergétique…) ainsi que les intérêts annuels et les frais liés au crédit immobilier.

Les avantages du déficit foncier

L’ensemble des frais évoqués ci-dessus vont donc permettre de réduire la fiscalité. Plus il y aura de charges, plus l’investisseur sera gagnant. Un des avantages majeur du dispositif : il n’est pas soumis au plafonnement global des niches fiscales à 10 000 euros de réduction d’impôt par an.

Le déficit foncier est intéressant les premières années mais quand les charges et les revenus fonciers ne sont plus nul, il est conseillé de renouveler l’opération pour éviter d’être taxer lourdement.

À noter que les travaux de construction, de reconstruction ou d’agrandissement ne rendre pas dans le dispositif.

Inconvénients

Le déficit foncier ne s’applique qu’aux immeubles à usage d’habitation, également lors d’un changement de destination (exemple : local commercial transformé en habitation).

Il faut s’engager à louer le logement durant 3 années sans interruption à compter du 31 décembre.